orage-dom

La naissance d'une perturbation orageuse débute par la rencontre d'une masse d'air chaud (air tropical) et d'une masse d'air froid (air polaire).

En générale , une perturbation est composée d'un front chaud (plus ou moins inexistant en été), d'un secteur chaud, d'un front froid, d'une traîne, et parfois d'un froid secondaire.

Plus la zone de contact entre l'air chaud et l'air froid est étroite, plus les orages sont violents.

Le cumulonimbus est l'acteur principal des formations orageuses, ce nuage se développe verticalement et peut atteindre des proportions considérables.

Il peut se situé à sa base entre 300m et 2000m, et à son sommet  entre 5000m et 18000m, sa formation peut s'effectuer en moins d'une demi/heure, et emmagasiner d'énormes quantités d'eau (voir des millions de tonnes).

Pour qu'un orage éclate, il faut les conditions suivantes, c'est à dire, de l'air anormalement froid recouvrant de l'air anormalement chaud.

Des courants d'air verticaux d'une extrême violence à l'intérieur du nuage transportent les fragments de glace, les grêlons, et de l'humidité sous forme de gouttelettes d'eau.

Toutes ces particules s'entrechoquent et créent une séparation entre les charges électriques, les atomes constitués d'un noyau autour duquel gravitent les électrons, sont des particules chargées négativement, ils subissent des chocs à l'intérieur du nuage et s'échangent les électrons entre eux.

Les particules qui emmagasinent ces électrons s'appellent charge négative, et ceux qui en perdent charge positive.

Les particules les plus fines, chargées positivement se précipitent vers le sommet du nuage, les plus lourdes chargées négativement se précipitent vers le bas du nuage.

Toutes ces particules produisent un déséquilibre des charges électriques à l'intérieur comme à l'extérieur du nuage, entre sa base chargée négativement et notre sol chargé positivement.

Lorsque les charges accumulées deviennent trop importantes, et que celles-ci s'opposent directement, il en résulte une décharge électrique nommée éclair suivi d'une détonation.

Plus de 3000 à 5000 orages sont en activité permanente dans notre atmosphère, générant plus d'une centaine d'éclairs/seconde, dont un tiers frappent directement le sol.

Les fréquences et l'amplitude des orages varient selon le conteste atmosphérique rencontré.

Même en présence de nuages lointains la foudre peut frapper à plusieurs km de sa source.

Les orages sont de plus en plus virulents, et de plus en plus nombreux, dû au réchauffement planétaire (activités industrielle, pollutions, déboisements des forets, gaz à effet de serre.)  

Un calcul très simple pour évaluer la distance qui vous sépare d'un orage, est de compter en secondes dés l'apparition de l'éclair,  jusqu'au grondement, et de diviser ce nombre de secondes par (3), vous obtenez alors la distance en km, qui vous sépare de l'orage.

Brève explication: on estime que la vitesse d'un éclair varie entre 10 000 et 40 000 km/s, la vitesse en moyenne d'un éclair représente donc 10% de la vitesse lumière (300 000 km/s).

Pour le tonnerre c'est différent, on estime sa vitesse à environ 330 m/s, (91 000 fois inférieur à la vitesse de l'éclair) ce qui explique le décalage entre l'éclair et le tonnerre.

Lors d'orage avec éclairs suivi de détonations rapprochées (inférieur à 5 secondes) signifie orage très proche et dangereux;

Si au contraire il n'a pas retenti passé dix secondes, vous êtes encore en sécurité.

Quelle que soit la situation  géographique ou l'on se trouve, et suivant les circonstances présentes, on est exposés à des risques élevés de foudroiement.

Que ce soit en montagne, en  foret (pistes, sentiers), étendues d'eau (lacs, plages), ou en plaine (terrains de golf, de foot, de camping), de même à motocyclette, à vélo, à pieds (avec ou sans parapluie);

Dans tout les cas l'on devient une cible potentielle au risque de foudroiement.

Les dangers en forêt: le vent est à redouter, les grands arbres, les lisières, les bordures de pistes, les clairières.

les montagnes et les plateaux dénudés sont des lieux de prédilection au foudroiement, due à l'altitude et de la faible conductivité des sols.

Les plages, étendues d'eaux, lacs, rivières, sont des endroits propices au foudroiement pour cause de grande conductivité des sols.

Dans tous les cas de danger extrême et si vous ne trouvez pas d'abris, la mesure à prendre est (de s'accroupir les pieds et jambes jointes, les mains sur la tête baissée les bras collés contre le corps et en appui sur les jambes.) Votre corps crée une masse compacte et évite les différences de potentiel.

Ce geste peut vous sauver la vie en cas de coup de foudre.

1° L'habitation est un lieux idéal, sûre, pour s'abriter en cas d'orages violents, à part quelques exceptions faites, ne pas toucher les canalisations de plomberie, (prendre une douche ou bain déconseillé) ne pas créer de courant d'air, en laissant les portes et fenêtres ouvertes.

2° Si vous êtes dehors et à proximité de votre véhicule, le lieu le plus sûr est à l'intérieur de celui-ci, votre voiture offre une grande protection en cas de danger, elle constitue une "cage de Faraday" (rentrez par précaution antenne radio et téléphone).

3° Situation en montagne, il n'y a pas grand choix, soit vous allez au village le plus proche, soit vous trouvez un abris en dur, au pire s'accroupir les pieds joints, les bras sur la tête baissée, et les coudes touchant les genoux.

    A savoir: un signe avant-coureur, vous alerte du danger imminent de foudroiement, lorsque vous ressentez vos cheveux ou vos poils des bras hérissés, là immédiatement se mettre en position décrite ci-dessus du paragraphe 5.